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MADININA BUNDU DIA KONGO(ZIKUA DIA MADININA BDK DANS LES AMERIQUES)
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MADININA BUNDU DIA KONGO(ZIKUA DIA MADININA BDK DANS LES AMERIQUES)
  • Diffuser les enseignements de Nlongi'a Kongo Ne Makandala Ne Muanda Nsemi. Promouvoir la langue Kikongo Pur, la religion Bukongo, la Sagesse Kôngo. Soutenir financièrement et moralement la Réhabilitation Culturelle des Bakongo.
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20 juillet 2017

KONGO DIETO 3089 : NKEMBO KUA NE MBUMBA WA WUMBA ZULU YE NTOTO !

Akongo

NKEMBO KUA NE MBUMBA WA WUMBA ZULU YE NTOTO a

NKEMBO KUA NE MBUMBA WA WUMBA ZULU YE NTOTO b

 

Note : Ntumua Mase connait très bien le Vaudou (Mvundu) Haitien.... Une Religion Africaine syncrétique ayant beaucoup d'abord du Christianisme Coloniale made Occident... Il suffit qu'un Nabi Kôngo enlève toutes les scories importées et nous auront la renaissance du BUKONGO HAITIEN, CUBAIN, BRESILIEN a dit Ntumua Mase !

Avec le temps les Haitiens ont oubliés la Langue Kikongo Pur de leurs ancêtres tels que Makandal, Mavumba, Makaya.... et ils ont retenu rituel Bois Caïman sous ces termes en Langue Créole :

Eh ! Eh ! Bomba eh ! Eh !

Canga Bafio té

Canga moune délé 

Canga doki la 

Canga li !

En Kikongo Pur ce rituel de Bois Caïman dit ceci :

Ee Ya Mbumba, 

Yaa  kanga mundele

Kanga IIH !

Rappel historique d'Haiti :

Le XVIIIè siècle voit une multiplication des révoltes abolitionnistes des captifs africains à Saint-Domingue, notamment dès 1701, mais aussi en 1710, 1719 ou en 1734. Des offensives encore timides, pour l’essentiel, qui sont rapidement circonscrites par les forces de répression coloniales. Mais à partir de la seconde moitié du siècle, la longue suite de révoltes antérieures accroît considérablement l’expérience de lutte des neg mawon, dont l’une des premières grandes figures se nomme François Makandal. 

STATUE DE MAKANDALA D'HAITI

PIECE DE MONNAIE D'HAITI EN L'HONNEUR DE MAKANDALA (MACKANDAL)


Makandal serait un captif originaire de la Côte de Guinée(Empire de Kongo dia Ntotela), de culture des Bakongo. A la tête d’un important groupe d’esclaves fugitifs, il opère durant des années des raides incendiaires sur les plantations sucrières du Nord de la colonie, faisant nombre de victimes blanches, et surtout occasionnant d’importants dégâts matériels. En décembre 1757, après une attaque victorieuse de l’habitation Dufrène à Limbé, les hommes de Makandal célèbrent leur succès toute la nuit. Ils élaborent également un plan d’offensive finale, visant à empoisonner tous les points d’eau de la région pour mettre fin au règne des Blancs esclavagistes. 

Trahi, François Makandal est arrêté. Il est jugé en janvier 1758 et condamné à être brûlé vif. L’exécution de la sentence a lieu publiquement le 20 janvier 1758. Sur le bûcher, Makandal aurait encore défié le système colonial, devant une nombreuse assistance ébaubie. Makandal affecte une sérénité saisissante, proclame ostensiblement qu’il est immortel, qu’il va se métamorphoser au contact des flammes pour renaître de plus bel, afin de vaincre définitivement les Blancs. 

Cette scène mémorable du bûcher de Makandal s’imprimera dans la conscience collective des esclaves africains, d’où beaucoup parmi eux puiseront des ressources spirituelles insoupçonnées, en vue de surmonter leur condition inhumaine. L’esprit de Makandal imprègnera ainsi de nombreuses autres révoltes abolitionnistes de captifs africains jusqu’au temps de Boukman, vers la fin du XVIIIè siècle. 

Au Bois Caïman, dans la nuit du 22 août 1791, sous la houlette d’un « papaloi » nommé Boukman, a lieu une mémorable prestation de serment abolitionniste entre plusieurs captifs africains fermement résolus à mettre fin - par la force - au système esclavagiste français de Saint-Domingue . Prononcé en langue africaine (langue Kikongo), ce serment a été rapporté comme suit : 

Eh eh Mbumba 
Kanga bafioti 
Kanga mundele 
Kanga ndoki la 
[*] 

Traduit en langue française :
[*] 
« Eh eh, Esprit bénéfique Mbumba / 
Ouvre l’intelligence aux Noirs / 
Arrête/Extermine l’Européen / 
Arrête/Extermine ce sorcier / 
Arrête/Extermine lui. » 

Les insurgés invoquent, en chants et en prières, les esprits de leurs ancêtres africains pendant toute la nuit. Le lendemain, ayant solennellement juré d’en finir avec ces sorciers de Blancs/mindele, Boukman et ses partisans attaquent les infrastructures coloniales de Saint-Domingue, provoquant une insurrection générale. 

« Huit jours après, le bilan : deux cents sucreries et six cents caféières détruites, des centaines de blancs massacrés, la plaine du Nord, la plus riche partie de l’île, réduite à l’état de désert jonché de ruines fumantes. » 

Pris de panique, les colons se replient vers le Cap, qu’ils transforment en forteresse imprenable. C’est en essayant de leur prendre cette position défensive que Boukman sera fauché par balles ; la nouvelle de son décès plongeant ses hommes dans un profond désarroi. La peur viscérale des colons était telle qu’ils ont commis les pires atrocités sur la dépouille du « papaloi ». 

« Le cadavre fut décapité, le corps brûlé ; la tête fichée sur un pieu, lequel fut planté sur la place d’armes du Cap avec cette inscription : « Tête de Boukman, chef des révoltés. »» 

Les insurrections de captifs à Saint-Domingue venaient ainsi de faire leur second grand martyr. Toutefois, le mouvement ainsi ravivé n’allait plus s’arrêter jusqu’à la libération totale de l’île. Les principaux lieutenants de Boukman, notamment Jean-François et Biassou, poursuivent tant bien que mal la lutte insurrectionnelle ; rejoints par beaucoup d’esclaves fugitifs des nombreuses plantations qu’ils ont incendiées. 

L’une de ces recrues sera Toussaint Breda. Il s’engage auprès du Général Biassou, dont il devient le médecin et conseiller personnel. Sachant lire et écrire, Toussaint Breda s’avère très vite un grand renfort stratégique pour les insurgés, dont il contribue à la réorganisation politico-militaire. Tandis que Makandal et Boukman fondaient leurs actions sur un refus pur et simple, intrinsèque, de leur condition d’esclaves nègres pour Blancs ; Toussaint Breda inscrira progressivement cette insurrection dans le cadre de l’universalité nominale des principes de liberté-égalité-fraternité énoncés par la Révolution française de 1789. Il prend donc au mot les Blancs de la métropole, tirant les conséquences politiques générales de leur « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » au profit des captifs africains.
 

Je profite pour saluer toute la Diaspora Kôngo d'Haiti qui ont décidés de suivre le Bukongo !

Mue Masamba Bakulu yenge kieno !

Les Bena Kongo d'Haiti se sont levés comme un Seul Peuple comme les 5 doigts de la main afin de chasser les Mindele Européens.... Peuple Bena Kongo, le 7 août 2017, levez-vous pour chasser HYPPOLITE KANAMBE et tous les Ruandais ainsi que tous les traitres a dit Ntumua Mase (Disciple de Mfumu Muanda Nsemi).... Ingeta ! Ibobo, Ibobo !

Un Chant Vaudou Haitien en l'honner de OGOU (NE HOGU BATALA) :

 

Ntumua Mase

 

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Commentaires
M
Je te salue aussi du Feu de Mon Coeur mon Grand Frère
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