En langue Kikongo, le mot ZULU veut dire le ciel !
Ainsi les AMAZULU sont les Fils du Ciel descendants du même ancêtre primordial que les BENA BA KONGO NIMI appelé NE NZALA MPANDU !
Ces deux peuples sont donc des frères car ils se partagent la même culture ancestrale car en effet Dieu est appelé chez les AMAZULU par le terme UNKULU NKULU qui veut dire L' ANCETRE DES ANCETRES autrement dit TATA NZAMBI'A MPUNGU !
Car les AMAZULU sont une Tribu perdue des BENA BA KONGO NIMI qui s'était perdue dans le désert du KALAHARI et s'établir en Afrique du Sud fondant le KAWAZULU !
SHAKA ZULU est un des Grands Légendaires des AMAZULU !
Nous allons donc racontez son histoire car la Sagesse Kôngo enseigne ceci :
- Luvilakana Bakulu beno, ye bawu mpe si baluvilakana. Lubambukila Bakulu beno moyo, ye bawu mpe si balubambukila moyo, ye kulukatula mu mpasi.
- Oubliez vos Ancêtres, et eux aussi vont vous oubliez. Souvenez-vous de vos Ancêtres, et eux aussi vont se souvenir de vous, et vous délivrez de la souffrance.
Les Anglais tout au long de leur séjour africain, feront face à des conflits plus ou moins meurtriers. L'un d'entre eux et non des moindres, restera gravé en noir, dans les annales de leur histoire militaire.
Un grand peuple de guerriers, lors d'une bataille mémorable, leur a fait face victorieusement : les Zulu, que les tribus ennemies surnommaient les Lifakanis (ou ceux qui hachent et taillent l'ennemi en pièce). Ces redoutables prédateurs s'appelaient entre eux, Ama Zulu (les Célestes).
Les populations Zulu ont mis au point dès la fin du XVème siècle, une organisation socio-économique et militaire disciplinée, de type spartiate. A la tête de cette puissante organisation, un homme exceptionnel, bâtisseur de nation et resté dans la légende des grands chefs africains : Shaka Zulu. Ancien berger, il s'est révélé très tôt comme un grand stratège militaire.
Les guerriers N'gunis feront d'abord appel à Shaka pour commander leur armée dans des guerres d'expansion, mais il restera par la suite au pouvoir pour réorganiser cette nation.
Shaka disait : Je ressemble à ce grand nuage où gronde le tonnerre. Alors mon peuple s'appellera Zulu c'est-à-dire, le Ciel.
Les victoires de ses armées sur d'autres nations guerrières sont mémorables. Au cours de ce que l'histoire africaine retient sous le nom de Mfécane ( le temps des troubles), les peuples de l'Afrique australe ont été victimes de guerres fratricides, de destructions et de famine. Mais Shaka n'en jeta pas moins les bases d'une nouvelle configuration démographique, militaire, économique et sociale. Sur les débris de peuples en quête de refuge et d'habitat, et les ruines des micro-sociétés et chefferies N'gunis, Shaka unira par la force tous les clans environnants dans une structure centralisée pour bâtir une nation homogène qui survivra jusqu'à nos jours.
Sous son règne les armées Zulu compteront jusqu'à 100 000 hommes répartis en une centaine de régiments où étaient enrôlés des guerriers de 16 à 60 ans.
Shaka était également un remarquable administrateur qui a créé et développé un empire prospère englobant des territoires qui s'étendaient sur 3000 km jusqu'aux limites du lac Victoria et qui occupera tout le Natal moderne.
Shaka n'eut pas à combattre directement les puissances européennes. Mais tous ses successeurs, animés de l'impulsion qu'il avait libérée, se sont dressés contre les visées européennes.
Shaka mourut assassiné en 1828 par son frère Dingane qui le remplacera sur le trône. Ce dernier sera néanmoins piégé par les Boers. Chassés par les Anglais des contrées qu'ils occupaient, les Boers demanderont à Dingane la permission de s'installer sur des terres du Natal.
Mais quand ils arriveront en masse, ils massacreront 3000 Zulu et le Chef Dingane.
Le fait d'armes anticolonialiste le plus spectaculaire qui est resté dans l'histoire africaine, eut lieu lors de la bataille de Hisandhlawana gagnée par les Zulu sous le commandement du Chef Cetiwayou en 1879, contre les troupes britanniques.
Sur ordre de la reine Victoria, le gouverneur anglais décida à Pietermaritzburg dans le Natal (Afrique du Sud), de mettre fin à l'éternel problème Zulu. Le représentant local de la couronne intima au roi Cetiwayou l'ordre de démilitariser son royaume et de faire allégeance à sa majesté Victoria reine de toute l'Afrique. Sans se faire d'illusions sur la suite des événements, les armées de sa majesté sous la direction du colonel Danford, s'organisèrent en même temps pour se préparer à la guerre.
Cette fois, les Anglais pour liquider définitivement la puissante organisation guerrière Zulu, avaient renforcé leur puissance de feu en introduisant pour la première fois des armes redoutables comme l'ancêtre des mortiers. Les troupes britanniques étaient également équipées d'un nombre impressionnant de canons et de fusils modernes. A la tête d'une telle armée, Lord Chelmsford pensait pouvoir en finir avec un adversaire dont les guerriers n'auront que des sagaies à opposer au cours de ce qu'il avait baptisé lui-même «l'ultime bataille».
Ainsi, les autorités coloniales britanniques lancèrent un ultimatum à Cetiwayou par l'intermédiaire d'un messager.
La réponse du Chef Africain ne se fit pas attendre : un Zulu ne respecte que les Lois Zulu. Et Cetiwayou d'ajouter que si les Anglais avaient réussi à s'implanter de l'autre côté du fleuve, ils seraient bien inspirés d'y rester car la seule souveraineté légitime chez les Zulu était celle incarnée par ses chefs qui n'avaient pas d'ordre à recevoir d'une femme étrangère et qui se prétendait reine de l'Afrique.
Au demeurant, les Anglais n'attendaient pas d'autre réponse. Lord Chelmsford décida une attaque préventive, histoire d'impressionner les Zulu par une démonstration de force sans précédent et leur enlever le goût de se battre. Grossière erreur de ce général très médiatique pour l'époque qui rêvait d'être présenté à Londres comme le vainqueur du redoutable peuple Zulu naturellement rebelle à l'autorité victorienne.
Fin stratège, Cetiwayou avait déjà envoyé des «déserteurs» volontairement tombés entre les mains des britanniques pour bombarder leur état-major de fausses informations tant sur la direction des troupes Zulu que sur les intentions de leur chef. Après les avoir baladés des jours durant en différents points du pays, Cetiwayou, expert dans l'art des mouvements de troupes et du camouflage, décida de se montrer. Les Anglais se retrouvèrent nez à nez avec les milliers de guerriers de l'immense armée Zulu surgie de nulle part. Le général Chelmsford et le colonel Danford bien qu'impressionnés par cette marrée de fantassins remarquablement disposés, ne doutèrent pas un instant de l'issue finale car ils avaient avec eux un armement plus meurtrier. Toutefois, les académies militaires britanniques trop méprisantes, n'enseignaient pas à leurs élèves les techniques guerrières zoulous.
Comme dans la plupart des civilisations négro-africaines, le vrai combat est un corps à corps où les réelles qualités de courage, de force et d'endurance du guerrier se révèlent.
Tous les chefs Zulu qui se sont succédés au pouvoir depuis 1828, avaient gardé l'organisation initiée par Shaka. Une arme à lancer pouvant développer la peur, les réflexes d'éloignement voire la fuite, on équipera les guerriers Zulu, d'armes à portée rapprochée.
Pour préparer le combat, on s'équipe d'une petite sagaie courte à lame très large (Mokondo), de hache (Shaké), et d'un bouclier en peau de bœuf. Ces armes à courte portée, obligent le guerrier Zulu à chercher le contact avec l'ennemi dont il peut voir les yeux et flairer la peur ou la bravoure. Ainsi, chaque jeune guerrier de cette armée à discipline de fer, est avant tout entraîné au corps à corps et dans les confrontations de masse, les Zulu ont adopté la technique du «rabattage». Comme beaucoup d'autres tribus guerrières africaines, les Zulu se sont inspirés des techniques de la chasse aux fauves ( antilopes ou buffles). Par des battues, les chasseurs africains obligent d'abord le gibier à se rabattre avant de frapper.
Dans cette stratégie appliquée à la guerre, les combattants Zulu des ailes (unités volantes), doivent se préparer au sacrifice pour permettre l'arrivée des unités d'élite du centre sur l'ennemi et engager le corps à corps qui marque le vrai début du combat. Pour parvenir à cette phase, peu importe le nombre de guerriers tombés pour la nation Zulu. On n'attaque pas en ordre dispersé mais en Impi, c'est-à-dire en formations soudées en arc de cercle dans des rangs compacts et qui avancent toujours tout droit sur l'ennemi. De chaque côté de ces formations qui attaquent, se déploient les unités volantes des ailes. Elles sont formées par de jeunes guerriers rapides et agiles qui ont pour mission d'empêcher l'ennemi de décrocher et de le rabattre toujours vers le centre. Au centre de l'armée Zulu, se trouvent les combattants les plus expérimentés qui constituent le noyau de choc au moment de la confrontation finale. Ainsi, quand l'ennemi entre en contact avec le centre Zulu, c'est qu'il est pris au piège.
Tout recul ou retour en formation sans arme d'un guerrier Zulu, est immédiatement puni de mort. Durant des heures, les troupes britanniques verront tomber sous leurs tirs de mortiers, de canons et de fusils, des dizaines de jeunes guerriers des unités volantes des ailes, mais très peu du centre.
Quand les Britanniques furent directement confrontés aux unités du centre de l'armée Zulu, ils furent très vite submergés. Cette armée rodée sur tous les champs de bataille d'Europe et dont les anciens sous les ordres du général Duc De Wellington avaient battu la grande armée de Bonaparte, était ce jour-là décimée par les guerriers Zulu. Les Britanniques laisseront 1300 morts sur le champ de bataille (800 Européens et 500 auxiliaires locaux). Dans leur fuite désespérée pour sauver le drapeau anglais, quelques rares unités survivantes furent rattrapées et massacrées sans pitié. Cette bataille, devaient écrire les historiens anglais, est la pire défaite jamais infligée à une armée moderne par des troupes indigènes. La défaite de Hisandhlawana devait provoquer la chute du gouvernement Disraeli.
Avant de quitter le parlement londonien, le Premier ministre Benjamin Disraeli Comte de Beaconsfield posa cette question à la fin des débats : Qui sont ces Zulu, quel est ce peuple remarquable qui a vaincu nos guerriers, converti nos évêques et qui a aujourd'hui mis fin à une grande dynastie ?
Il faudra aux Britanniques, faire venir d'importants renforts d'Angleterre pour battre Cetiwayou au terme d'une guerre de trois ans. Mais les Zulu se révolteront à nouveau de 1906 à 1908, deux années au cours desquelles de sanglants combats les opposeront encore aux troupes britanniques. Et longtemps après le protectorat anglais, quand les Sud-Africains blancs instaureront le régime raciste et ségrégationniste de l'Apartheid, ils se garderont bien de provoquer ce peuple, préférant s'en faire des alliés objectifs. Cela était d'autant moins compliqué que, en dehors de toute considération ethnique, les Zulu n'ont toujours désiré qu'un développement autonome et surtout séparé des Blancs. Jusqu'à une période récente, chaque fois qu'ils se soulèveront, quels que soient les motifs, ils feront trembler toute la société sud-africaine même si à leur tête le chef Mangusutu Bouthélézi a échangé la tenue de guerre de Shaka.
Extraits de l'ouvrage : "L'Empire de Chaka Zoulou de Tidiane N'Diaye" ; Aux Editions L'Harmattan, Paris.
Quelques paroles du Roi Guerrier Shaka Zulu :
"... Mes enfants, une nuit pendant que je dormais profondément UNKULU NKULU m'a envoyé ses Messagers. Ces personnages m'ont ordonné d'enseigner à son peuple les AMA ZULU, les Honorables Célestes, une Salutation qui soit belle, agréable et pleine de déférence. Le Peuple s'en servir pour présenter ses hommages à son Chef Suprême.
Ce Souverain UNKULU NKULU l'a établi lui-même pour dominer tous les Rois de la Terre et commander à toutes les nations qui demeurent sous le Soleil et sous la Lune. Il commande à tous ceux qui doivent lui payer un Tribut et se prosterner devant lui.
Vous mes enfants, vous allez vous élevez avec moi pour toujours plus haut.
Avez moi vous allez règner, vous serez craints et respectés de tous les peuples , de la même manière qu'lls me respectent et me craignent.
UNKULU NKULU vous fait dire que si vous m'écoutez en toutes choses et si vous obéissez ponctuellement à mes ordres, comme je l'écoute moi-même et comme j'obéis à toutes ses instructions, vos enfants verront des choses plus grandes encore que celles que vous voyez.
Et lorsque le moment sera venu pour vous prendre, le chemin que doit suivre toute la Terre, il enverra à votre rencontre NKOZANA YE ZULU, la Princesse du Ciel. Elle viendra au-devant de vous pour vous amenez auprès de lui dans son Royaume. Là vous règnerez avec lui vous qui aurez bien obéi à ses ordres.
La Salutation que j'ai pour mission de vous enseigner commence par BAYETE qui veut dire CELUI QUI SERT DE LIEN ENTRE DIEU ET LES HOMMES...". Fin de citation !
"...Celui qui est comme un Esprit Ancestral ne peut être tué. Il est comme les étoiles de la Voie Lactée quand elles montent dans le Ciel. Il est comme la pluie qui tombe sur la tête des plantes en maturation, il est la forêt qui garde le secret de nos légendes.
Celui qui est un Esprit Ancestral ne peut être tué.
Maintenant encore, on chante son nom, son chant, on appelle son nom, on danse dans l'arène en écoutant les échos de son épopée, juqu'à la fin des temps son boucliers protégera le Héros des Vents, et ses enfants s'élèveront comme les locustes ?
Ils disperseront la poussières de nos ennemis, ils libéreront notre Terre pour la RACE DES PALMES : LES NOIRS...". Fin de citation !
"...Les colons Européens sont très habiles. En convertissant certaines populations africaines, ils les ont encore mieux neutralisées que par les armes. Cette entreprise s'est révélée encore plus efficace que l'esclavage barbare auquel sont soumis les hommes qu'ils ont importés du Kongo ou de Madagascar. Car les chaînes les plus dures à briser sont celles de l'esprit. Regardez les Hottentots, ils rentrent dans les lieux sacrés des Blancs pour ne prier que des idoles qui ont la même couleur que leurs maîtres. Voilà pourquoi nous ne devrons jamais adopter leurs valeurs religieuses, ce serait un marché des dupes...". Fin de citation !
Ntumua Mase
Ne Mafunda Nkanu
Note : Je vous à travers MFUMU MUANDA NSEMI, l'Esprit de Guerrier de SHAKA ZULU !
Tout comme SHAKA ZULU, MFUMU MUANDA NSEMI a été visité par un Grand Génie du nom de NE MUANDA KONGO envoyé par le Dieu AKONGO afin de lui confier une Mission Divine au sein de son Peuple : BENA BA KONGO NIMI !
Ecoutez donc les Instructions de MFUMU MUANDA NSEMI et vous serez craints par toutes les Nations de la Terre car en vérité vous êtes les Fils du Ciel !
BAYETE MFUMU MUANDA NSEMI ! INGETA ! IBOBO, IBOBO !